Le stress

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Le stress

 

« Un rien me stresse, tout me stresse, je n’arrive plus à faire face à mes problèmes »

« Le stress est la réponse de l’organisme en vue de s’adapter à toute demande de son environnement.  Le stress est un processus psychosociologique global, constant et non spécifique d’adaptation à tout changement ». Daniel Kieffer

Le stress étymologiquement signifie en latin : serrer et du vieux français : oppression. Il concerne toutes les espèces vivantes. Il peut devenir pathogène chez toutes les espèces. L’être humain est la seule espèce pouvant souffrir d’insomnie.

Il existe 3 phases dans la réaction au stress que l’on appelle aussi syndrome général d’adaptation. Tout d’abord, il faut faire la distinction entre le stress aigu et le stress chronique.

 

Que se passe-t-il lorsque notre organisme est soumis aux stress ?

Le stress aigu de quelques minutes engendre un afflux de différentes hormones à action rapide dans la circulation sanguine comme l’adrénaline, le cortisol.

Ces hormones libèrent les réserves d’énergie, relâchent le sucre dans le sang et procurent à l’organisme des ressources indispensables pour y faire face. Dans le stress aigu, l’hypothalamus situé dans le cerveau est activé, puis les surrénales sont stimulées pour relâcher des neurotransmetteurs comme l’adrénaline, la noradrénaline.

Ces neurotransmetteurs relargués par le système nerveux autonome, augmentent la fréquence cardiaque, le rythme respiratoire, la tension artérielle et libèrent du sucre au niveau du foie. Le stress met alors en alerte tout le système immunitaire.

Certaines de ces hormones vont d’ailleurs exciter le cerveau et les nerfs. C’est le cas de l’adrénaline. C’est la 1ère phase d’adaptation au stress. En fonction de certaines variables : la durée, l’intensité, la répétition, et du profil de la personne, c’est à dire de son tempérament, chaque individu s’adaptera au stress en 3 étapes d’après Hans Selye.

La 1ère phase : phase d’alarme conduisant à analyser la situation. L’individu s’adapte dans l’urgence. Le cœur s’accélère, la tension artérielle s’élève, la pupille se dilate. La digestion est en stand by, les capillaires périphériques se contractent. Il s’ensuit une phase d’adaptation et de résistance. Puis, l’organisme revient à l’homéostasie. C’est à dire que les constantes physiologiques comme la pression artérielle, la température du corps, les pulsations cardiaques, etc.…reviennent à la normale.

La 2ième phase : phase de résistance. Adaptation « en force ». La situation de stress perdure. C’est le cas par exemple dans les situations de harcèlement moral.  L’individu ne peut pas fuir, ni combattre. Il se retrouve à subir la situation. Cette réponse adaptative de soumission face à une situation stressante qui perdure peut conduire à des pathologies fonctionnelles voire organiques. L’organisme s’épuise à force d’adaptation. La personne rentre dans un état permanent de stress que l’on appelle stress chronique. D’autres hormones interviennent dans le processus d’adaptation comme l’ACTH (hormone corticotrope), qui est synthétisée par l’hypophyse (situé dans le cerveau). L’ACTH va stimuler la corticosurrénale qui élèvera à son tour le cortisol (hormone de stress). Des Troubles du sommeil, de libido apparaitront. La réponse sera surtout hormonale en phase 2.

Le cortisol est un stéroïde important. Il nous permet de répondre au stress de la vie. Mais son excès prolongé provoquera des effets secondaires : obésité autour de la taille, hyperglycémie conduisant à une résistance à l’insuline, hypertension. D’autres hormones seront sollicitées également comme l’aldostérone qui aura une action sur l’élévation de la pression artérielle.

3 ième phase: stade de l’épuisement.

Lorsque les mécanismes d’adaptation sont submergés trop longtemps, l’organisme se retrouve en phase d’épuisement organique et fonctionnel. Les ressources de l’individu ne lui permettent plus de gérer le stress.

Le système hormonal trop stimulé se met à dérailler. Le cortisol reste en permanence élevé. Il ne redescend plus même lorsque la situation stressante est terminée. Le cortisol élevé en permanence aura des effets délétères sur notre organisme comme le vieillissement prématuré, une modification de l’immunité (immunosuppression), une dégradation des neurones. Il favorisera des affections comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’obésité. Le renouvellement de la production de certaines hormones diminuera progressivement. Les glandes endocriniennes n’arriveront plus à pallier cette surconsommation. Et Si le stress perdure encore des mois, des années, toutes les réserves d’hormones s’épuiseront. Le stress devenu permanent monopolisera les corps gras qui permettent la fabrication des hormones comme le cortisol, l’aldostérone, la DHEA, les hormones sexuelles, au détriment d’autres hormones. L’organisme et les glandes endocrines s’useront et seront en souffrance. Le stress prolongé, permanent amènera de facto à un épuisement des réserves en minéraux, oligo- éléments et corps gras. Il ralentira l’activité des enzymes anti oxydantes responsables de la neutralisation des radicaux libres (voir mon article sur les enzymes: https://www.nathalie-dubuis.com/blog/les-enzymes).

Une anxiété permanente et profonde ainsi qu’une fatigue constante s’installera. À cela s’ajoutera de la fatigue psychique et physique permanente ; conséquence   de l’épuisement du système thyroïdien (voir mon article sur l’hypothyroïdie: https://www.nathalie-dubuis.com/blog/lhypothyrodie) et surrénalien.

Parallèlement, L’organisme soumis au stress permanent, intense et prolongé, augmenteront les besoins en micro-nutriments. Le stress chronique conduira inévitablement à des carences micro nutritionnelles. Ces carences micro nutritionnelles se répercuteront sur le système endocrinien. La boucle est alors bouclée.

Les réponses sont ici dépassées. « Je n’en peux plus »

 

Reconnaitre les symptômes du stress

·       Fatigue

·       Epuisement

·       Anxiété

·       Nervosité

·       Trouble du sommeil

·       Hypertension

·       Trouble gastro intestinal

·       Difficultés à prendre des décisions.

·       Vite irritable dans les situations difficiles.

·       Altération de l’appétit (hausse dans 2/3 des cas).

·       Trous de mémoire et inattention.

·       Fatigue, sensation d’épuisement en fin de journée.

·       Insomnies malgré une fatigue et réveils fatigués.

·       Chute de l’estime de soi et de la confiance en soi.

·       Troubles intellectuels, difficultés à réaliser les tâches simples.

·       Lassitude, tristesse, démotivation, baisse du désir, des plaisirs.

·       Tendance aux addictions : alcool, tabac, médicaments…

 

Les facteurs de stress 

Les facteurs de Stress exogènes (liés à notre environnement):

Une surcharge de travail.

Un décès.

Un environnement de travail hostile.

Des problèmes personnels et familiaux.

Des enfants malades.

Les agressions physiques et traumatiques

Agressions lumineuses, le bruit…

Rythme de vie

Un déménagement.

Une grossesse.

La perte d’un emploi.

Un mauvais rendement professionnel.

Des travaux de rénovation.

Conflit relationnel familial, professionnel

Un accident

     Les divorces, les séparations

 

Les facteurs de stress endogènes (liés au fonctionnement de notre organisme réactionnel ou biologique) :

Les déficiences hormonales qui peuvent accentuer l’état de stress

Les carences en certains nutriments alcalins, à terme, irriteront certains centres nerveux.

La douleur

La maladie

La déshydratation

Les pollutions aux métaux lourds

 

Quelles sont les solutions :

Lorsque l’on atteint le stade d’épuisement, de stress chronique, le repos est alors indispensable afin d’éviter des dégâts irrémédiables. La nutrithérapie, la micro-nutrition joueront un rôle majeur dans le soutien de l’organisme.

La naturopathie aura toute sa place dans l’accompagnement de la gestion du stress. La naturopathie pourra vous soutenir avec l’oligothérapie pour vous reminéraliser et combler vos carences. Les plantes adaptogènes et des champignons médicinaux participeront au rééquilibrage et à la restauration de vos glandes endocriniennes comme la thyroïde, les surrénales… Un réglage de l’hygiène de vie comme l’activité physique, des aliments à haute densité nutritionnelle, la suppression de certains stimulants (sodas, café…) vecteur de déminéralisation renforceront l’organisme. Des exercices respiratoires spécifiques vous aideront à une meilleure gestion de votre stress.

En conclusion, le stress amènera à une réponse hormonale, surrénale, nerveuse et donc à une augmentation du cortisol, une diminution des anticorps, lymphocyte et NK killer. Le stress aura donc de nombreuses conséquences sur le long terme. C’est pourquoi, il est primordial d’y remédier afin d’éviter des pathologies plus handicapantes.

 

« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort »

Nietzsche

Nathalie DUBUIS, Naturopathe Hygiéniste.

Découvrir la naturopathie: https://www.nathalie-dubuis.com/la-naturopathie

Les consultations: https://www.nathalie-dubuis.com/les-prestations

Accueil de mon site: https://www.nathalie-dubuis.com/


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