Le miso, un aliment aux nombreuses vertus.

par

dans

unsplash-image-_6bfVnELZXE.jpg

Le Miso est consommé en chine depuis environ 2500 ans. Introduit au départ au Japon, il est devenu l’aliment de base de la cuisine japonaise.

Qu’est-ce que le Miso ?

Le miso est fabriqué à partir de haricots de soja, de sel de mer voire d’orge et de riz. C’est une pâte fermentée, très salée. Elle est utilisée comme condiment pour relever la soupe, les légumes, les céréales et les sauces.

Le miso est un alicament car il contient de nombreux nutriments comme les vitamines du groupe B nécessaires au bon fonctionnement du système nerveux, des minéraux comme le zinc et le fer, et des enzymes (voir mon article sur les bénéfices des enzymes). Il est aussi riche en protéines, environ 12 pour cent. Il contient 18 acides aminés dont les 8 essentiels. Ce sont des protéines végétales qui peuvent remplacer les protéines animales. C’est donc un allié de choix dans le cadre des régimes végétariens et végans. 

Il est très digeste et très assimilable. Il ne présente pas les inconvénients des graisses saturées de la viande, responsables aujourd’hui de certaines maladies cardio-vasculaires.

 

Propriétés du miso :

Il contient des probiotiques lactobacilles reconnus qui assurent la santé du microbiote. Sa consommation stimule l’immunité, favorise le confort digestif et participe à l’équilibre de la flore intestinale grâce à ses probiotiques et enzymes. Sa fermentation permet de détruire les toxines du soja comme l’acide phytique et donc n’apporte pas les inconvénients du soja non fermenté.

Du fait de sa fermentation, le miso est aussi très riche en calcium et magnésium qui aident à combattre l’acidité de l’organisme, acidité causée par le stress, les aliments acidifiants comme le sucre blanc, les céréales raffinées.

Il a une action détoxifiante, anti oxydante, et protège de la radioactivité.

Il contribue à réduire l’intoxication du tabac et d’alcool, il élimine de la nicotine ainsi que l’aldéhyde issu de l’alcool oxydé qui est à l’origine des migraines.

Il aide à la prévention des cancers.

Il attenue les problèmes digestifs en agissant sur l’acidité de l’estomac.

 

Quel Miso choisir ?

Pour profiter de ses bienfaits, Il est recommandé de l’utiliser dans la durée et en petite quantité régulièrement pour qu’il soit bénéfique pour la santé.  Il est important d’acheter un miso non pasteurisé et de bonne qualité. La pasteurisation détruit les nutriments : enzymes, vitamines …. Il doit être biologique. Le miso biologique garanti qu’aucun procédé ou ingrédient chimique n’a interféré dans la fabrication. Les céréales et surtout le soja utilisé pour réaliser le miso n’auront pas été traités avec des pesticides ou des insecticides et sont exempts d’OGM.

Il existe différents miso : Le miso blanc, le miso brun. Le choix du miso se fait en fonction des goûts et de l’utilisation prévue, certains étant plus forts que d’autres. Par exemple, le miso de soja est plus corsé et est généralement apprécié en soupe.

 

Comment consommer le miso ?

Le miso peut être utilisé dans des recettes plus classiques auxquelles il apporte beaucoup d’originalité : cakes salés, poêlées de légumes, woks.

Le miso blanc, appelé « shiromiso » en japonais, est un miso de riz. Il offre un goût doux, frais et agréable, légèrement sucré.

Le miso rouge est un miso au goût intermédiaire, moyennement fort. Il est beaucoup plus salé que le miso blanc et plus longuement fermenté.

Le miso d’orge, littéralement « mugi-miso », possède une couleur brune plus ou moins foncée. C’est un miso au goût intermédiaire, plutôt doux.  Il s’intègrera parfaitement dans des recettes de soupe miso aux légumes, ou dans des sauces variées.

Le miso ne doit jamais être bouilli afin de ne pas perdre ses propriétés nutritives. Il est recommandé de l’ajouter à la fin de la cuisson.

Il faut compter une cuillère à café de miso par tasse de liquide.

Il doit être conservé au frigo pour conserver ses qualités nutritives.

 

Recette d’une soupe miso pour 4 personnes

 

4 échalotes, finement coupées

4 cuillères d’huile d’olive

1 cuillère à soupe d’algues nori

800 ml d’eau

45gr de miso

1 cuillère à café de gingembre ou de galanga fraichement râpé ou en poudre

1 cuillère à soupe de sésame doré

Quelques feuilles de Citronnelle

5 Champignons shitaké, de paris ou noir

1 carotte finement hachée

1 poireau finement haché

Vermicelle de riz bio (facultatif)

2 cuillères à soupe de tamari bio

4 feuilles de basilic ou de combava

1 branche de céleri

2 cuillères à café de ciboulette

 

·        Dans une casserole, faire sauter les échalotes, carottes, poireaux, céleri et champignons émincés. Attention ne pas les faire roussir ou blondir.

·        Rajouter l’eau puis faire mijoter à basse température pendant 10 minutes.

·        A la fin de la cuisson après avoir éteint la plaque de cuisson, ajouter le miso et le délayer avec un fouet puis rajouter des algues Kombu avec un peu de ciboulette ciselées fraiche ou surgelée.

 

Lien vers l’accueil de mon site: https://www.nathalie-dubuis.com/

Nathalie DUBUIS Naturopathe Hygiéniste


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *